Comment cultiver plus d’amour de soi?

Dans l’épisode 27, j’ai essayé d’expliquer en quoi l’amour de soi, ce n’est pas une condition obligatoire pour arriver à être en relation, mais c’est quelque chose qui est plutôt aidant. Et j’avais envie de continuer un peu sur cette route de l’amour de soi, pour te proposer quelques pistes indiquant comment tu peux cultiver plus d’amour de soi.

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L’amour de soi est un terme qui est super à la mode. On en entend parler à toutes les sauces dans les magazines féminins, dans le développement personnel, et il n’y a pas forcément une définition où tout le monde est d’accord. Je trouve personnellement que c’est parfois difficile de savoir ce que chaque personne doit faire pour cultiver plus d’amour envers soi-même. Est-ce que des fois il faut s’accepter, se montrer compréhensif, avoir de la compassion envers soi-même? À partir de quand faut-il commencer à se pousser à agir et se mettre un coup de pied aux fesses? J’avais envie d’apporter ma version des faits qui, je l’espère, pourra apporter quelque chose de plus dans ta propre définition de l’amour de soi. Et pour cela, j’aimerais rebondir sur ce que j’avais dit dans l’épisode précédent. Personnellement, je pense que quand on est né on n’avait pas spécialement un problème en termes d’amour de soi. Au moment où on est né, on avait pleine conscience de l’être unique que l’on est et qu’on est digne d’amour. Il n’y avait pas de doute sur la manière dont on devait se comporter ou sur ce qu’on devait faire ou être pour être aimé. Ce manque d’amour de soi ou une difficulté qu’on peut avoir dans sa relation à soi, a commencé avec la perception qu’on a eue de comment les autres nous ont évalués, nous ont jugés. Cette perception-là, au fur et à mesure de nos expériences, a évolué et finalement, elle est devenue notre propre juge intérieur et le dialogue intérieur qu’on se répète chaque jour. Ma définition de l’amour de soi est la manière comment on se comporte vis-à-vis de nous-mêmes, notre relation à nous-mêmes. Et ça englobe ce qu’on pense de nous et comment on agit et comment on s’engage envers soi. J’aime bien utiliser deux citations qu’on utilise souvent pour les relations amoureuses, mais qui me parlent personnellement beaucoup plus pour notre relation à soi-même. La première, c’est qu’ « il n’y a pas d’amour, il y a que des preuves d’amour ». Cela veut concrètement dire que si on essaie de tenir des discours positifs vis-à-vis de soi-même, qu’on essaie d’avoir un dialogue bienveillant, mais que, au final, les actes qu’on a envers soi, envers son corps, ne suivent pas, c’est un peu comme si on parlait dans le vent. Je fais le parallèle avec une amie. Si tu dis à cette amie, je suis ta meilleure amie, tu peux compter sur moi, et à chaque fois qu’elle appelle à l’aide, tu n’es pas là, cette amie ne va pas trop croire qu’elle peut compter sur toi. Eh bien là, c’est la même chose vis-à-vis de toi-même. La deuxième expression est que « l’amour n’est jamais acquis. Il faut l’entretenir. » L’amour de soi, c’est vraiment cultiver cette relation à soi-même. C’est quelque chose qui varie avec le temps. Et ça ne veut pas dire que quand on a atteint un certain niveau d’amour de soi, dans une autre phase de vie, ça va toujours être au même niveau. C’est quelque chose qui varie en fonction de ce que l’on vit, en fonction de ce que l’on se dit et surtout de comment on se juge par rapport aux choses qu’on fait. Et ça veut aussi dire que çela demande de la régularité et cela demande de conserver ce lien. Parce que selon les émotions que l’on ressent, selon les résultats qu’on obtient dans notre vie, si ces émotions ou ces résultats ne nous plaisent pas, le premier réflexe va être d’éviter la confrontation, parce que ça fait trop mal et on se déconnecte en fait peu à peu de notre relation à soi. On fait un peu la « tête à soi-même ». L’amour de soi englobe pour moi plein de choses. Ça passe par l’acceptation de soi, l’acceptation de ses imperfections, l’acceptation de ses contradictions, l’acceptation de ses doutes, de l’État où on en est ou pas. Ça passe par suspendre son jugement, arrêter la comparaison. Ça passe aussi par se féliciter sur les choses qu’on pense faire, bien sûr reconnaître les qualités naturelles qu’on a, à reconnaître aussi les envies et les désirs qu’on a et penser qu’on est tout en droit de les avoir. Ça passe aussi par se pardonner si on pense avoir fait des erreurs et se donner le droit de corriger sans se juger d’avoir fait cette erreur. Ça passe aussi par se donner du temps, de se donner le droit de ne pas tout de suite tout comprendre, d’avoir besoin de temps pour prendre une décision, de prendre plus de temps que prévu pour faire quelque chose. Et ça passe surtout par écouter et respecter ses besoins et s’engager envers soi-même. C’est finalement un peu le principe d’être sa meilleure amie. Ta meilleure amie va t’encourager. Quand ça ne va pas, tu sais que tu peux compter sur elle en cas de pépin. Et c’est aussi cette meilleure amie qui va te dire les quatre vérités en face et te proposer de corriger certains comportements ou certains de tes agissements. Concrètement, en fait, ça veut dire quoi? Il y a vraiment trois grands axes pour cultiver plus d’amour envers soi-même:
  • Le premier, c’est de décider qui on a envie d’être et d’agir en alignement avec la personne qu’on a envie d’être, avec les valeurs qu’on a envie de cultiver, que ce soit dans la manière dont on se parle ou dans la manière dont on agit envers nous-même.
  • Ensuite, ça va passer par repérer le dialogue qu’on a vis-à-vis de nous-mêmes. Personnellement, des fois, j’ai été choquée par le dialogue négatif que je pouvais avoir vis-à-vis de moi. La première chose à faire, c’est de le noter à chaque fois qu’on a ces pensées. Pour moi, je le fais plus particulièrement quand je ressens une émotion inconfortable et je me prends un moment pour moi pour identifier quelles sont les choses que je me suis dites et de voir un peu toute la chaîne que ça crée en soi. Quelle est l’émotion qui ressort derrière? Comment, ensuite, j’agis envers moi-même ou envers les autres? Souvent rien que de prendre conscience de la chaîne de réaction suite à son dialogue intérieur, ça peut être une très bonne première étape, parce qu’on va mesurer toutes les conséquences que ce dialogue intérieur plutôt négatif a vis-à-vis de nous, toutes les conséquences que ça peut avoir dans notre vie. Une fois qu’on a identifié ça, eh bien c’est la politique de la fourmi. Et de se dire Bon, bah voilà, quelle est la première pensée à laquelle j’ai envie de m’attaquer et d’apprendre, peut être au départ à simplement repérer quand elle revient. Et puis en se proposant de dire ok, maintenant, je pense ça. Mais moi, j’ai plutôt envie de penser ça, sûrement. Et à chaque fois que ça revient de changer sa pensée. Et tout simplement de cultiver ce petit réflexe pour mettre une espèce de distance par rapport à la pensée qu’on a. Et petit à petit, le dialogue deviendra de plus en plus bienveillant. Moi, la pensée qui m’aide beaucoup et que je propose souvent aux personnes que j’accompagne, c’est « j’ai décidé de faire partie de mon équipe », « j’ai décidé d’être ma meilleure amie ». C’est vraiment un baume apaisant parce qu’à ce moment-là, on se rappelle d’une meilleure amie, on se rappelle de ce qu’on dirait à cette amie qui penserait ça sur elle.
  • Après, ça passe quand même par l’action, parce que juste changer sa pensée, cela n’était pas suffisant pour vraiment changer cette image de moi-même. Ça demande vraiment de prendre conscience qu’on est et qu’on sera la seule personne qui nous accompagnera jusqu’au bout de notre vie et que si on ne fait pas les choses pour nous, on ne peut pas attendre que les autres le fassent à notre place. Cela passe par respecter ses engagements envers soi-même. Quand on se dit je fais quelque chose pour moi, comme je décide de méditer chaque jour ou je décide de manger plus équilibré, l’idée est de vraiment tenir sa parole. Il vaut mieux s’engager à moins de choses, mais les tenir, pour que notre inconscient reprenne confiance en nous. Je reviens à nouveau avec cet exemple de la meilleure amie. Si à cette meilleure amie pendant pas mal de fois vous lui avez dit je te promets, j’arrive alors au rendez-vous, je vais te rendre ce service une fois, deux fois, trois fois, dix fois et que vous ne tenez pas parole, vous pouvez être sûr que cette meilleure amie, elle va avoir besoin d’un certain temps avant de te refaire confiance et avant de penser qu’elle peut compter sur toi. Eh bien c’est la même chose pour soi-même.
Je dirais que c’est encore plus important quand on a un dialogue malveillant vis-à-vis de son corps ou si l’on a eu l’habitude de ne pas respecter les besoins de son corps. J’ai un passé de boulimique, comme je l’expliquais dans l’épisode un. Il y avait des moments où je mangeais beaucoup plus que ce que mon corps avait besoin. J’étais dans l’irrespect de mon corps et donc il n’y a pas seulement mon inconscient qui a perdu confiance en moi. Il y a aussi mon corps qui a perdu confiance en moi. Quand le corps perd confiance en nous, souvent, il a besoin ensuite de réagir sous forme de sonnette d’alarme. Parce que les petits cris tout gentils, tout mignons qu’il nous a envoyés, on ne les entend pas. Donc il a compris la leçon. Il passe plus par la case des petits signaux d’alerte. Il va avoir tout de suite des réactions fortes que tu peux sentir par des maladies, des dysfonctionnements du corps et surtout par des réactions émotionnelles assez fortes. Et se réconcilier avec son corps, ça passe par l’amour de soi et ça veut concrètement dire apprendre à respecter et à honorer les besoins de ton corps, que ce soit son besoin d’hydratation, son besoin de sommeil, son besoin de manger équilibré, son besoin de bouger et de tenir cet engagement dans la durée pour que ton corps au bout d’un moment se dise ah elle fait attention à moi, donc je peux à nouveau lui faire confiance. Un moyen assez simple de le faire c’est de poser la question à ton corps « Comment il va » durant la journée, toutes les deux ou trois heures, comme si tu parles à quelqu’un, tu peux aussi lui demander « De quoi t’as besoin alors? » Ça peut paraître super perché à la plupart d’entre vous. J’assume, mais tu verras qu’il y a un dialogue qui va commencer à se créer vis-à-vis de ton corps. Tu vas te rendre compte qu’en fait tu peux être émotionnellement plus stressée que ce que tu pensais ou il y a des émotions que tu n’aurais pas pensé ressentir ou tu vas te rendre compte que peut être en milieu de journée, après manger, t’es un peu plus fatigué. Tout cela va t’aider à renouer et à recréer cette relation de confiance vis-à-vis de ton corps. C’est quelque chose qui prend du temps et l’effet des petits pas, des petits changements que tu fais va faire la différence. Une autre chose que tu peux faire par rapport au corps, qui peut paraître super simple, mais très efficace si tu le fais vraiment en pleine conscience, c’est de pratiquer l’automassage. Parce que quand tu te masses, tu produis de l’ocytocine et c’est comme si tu dis à ton corps je t’aime. Et ça, c’est vraiment un ressenti qui est concret et je te recommande vivement de le faire en pleine conscience, en appréciant chaque partie de ton corps pour ce qu’elle fait pour toi. Parce que c’est vraiment un dialogue d’amour que tu vas commencer à cultiver envers ton corps et par conséquent envers toi-même.
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